Civerium leporis

E Vicipaedia
(Redirectum de Civetum leporis)
Ars coquinaria Australiana: Crown of hare ("corona leporis"), Francogallice civet de lièvre en couronne in popina Hobarti Tasmaniae inlatum
"Ad civerium leporis": praecepta e Libro de coquina no. 46 (MS BNF Latin 7131 f. 97bis v)

Civerium leporis[1] (Francogallice civet de lièvre), scilicet de lepore Europaeo, est ferculum ope civeti confectum, quod ius cum cepis incipit; olim sanguis animalis addebatur, recentius vinum.

Il se disait encor, le vieux tueur de lièvres,
Qy'il saurait au besoin brûler de jeune fièvre.
Il allait et laissant pendre hors du carnier
Les pattes arrêtées de l'agile gibier.
La cuisine trouva les femmes réunies
Pour régler du civet la savante harmonie.
Il fut comme un bouquet de l'âme du jardin:
D'ail, de laurier, d'oignons, d'échalote et de thym.
Des vins pourpres, un peu d'eau-de-vie complétèrent
Les produits odorants qui viennent de nos terres.
Mais afin que Virgile ici soit rappelé
J'ajoute le citron dont il a su parler[2]

Notae[recensere | fontem recensere]

  1. Liber de coquina: vide imaginem nostram
  2. Francis Jammes, Les Géorgiques chrétiennes (1912) p. 145 editionis 1914

Bibliographia[recensere | fontem recensere]

Tria fercula leporina: Anna Glasse, The Art of Cookery Made Plain and Easy (1747) p. 50
Praecepta
Eruditio recentior
  • Patrick Rambourg, Le Civet de lièvre. Un gibier, une histoire, un plat mythique. Lutetiae: Jean-Paul Rocher Éditeur, 2003. ISBN 2-911361-31-8